Hassan El Jaï n'est plus à présenter auprès des amoureux de l'art et de la littérature mystique. Encore inconnu, il y a seulement quelques années, cet artiste aux multiples talents et casquettes a introduit avec brio un nouveau concept au Maroc : la lecture dramatique au profit d’un public en quête de pureté et de travail d'introspection. Grand passionné de théâtre depuis son enfance, Hassan El Jaï s’est fait ses premières armes au Lee Strasberg Theatre and Film Institute de New York et au Cours Florent à Paris. Aujourd’hui, il met en scène et joue des textes en trois langues pour le théâtre et double des voix pour films et dessins animés. Il intervient également en tant que coach en prise de parole.
Hassan El Jaï s’attaque à des classiques universels comme Cyrano de Bergerac, Othello, Le Petit Prince et Le Prophète de Khalil Gibran. Il travaille également sur des œuvres majeures de Jalâl-Dîn Rûmi, Victor Hugo et Olivier Py. Sa lecture dramatique de « Soufi, mon Amour » a récolté un énorme succès. Plus de 80 représentations ! Des représentations données en Belgique, en France, au Maroc, en Suisse et aux Etats-Unis, notamment en anglais dans les Universités Columbia, Princeton et Yale.
Fort de ce succès, Hassan El Jaï s'attaque à un autre poids lourd. Aaccompagné par le maître Mohammed Azzedine, une des icônes de l’art ancestral du Samâ’ au Maroc, il met en scène nouveau spectacle : « MAJNÛN, le fou de Layla ». Qui ne connaît pas cette œuvre ? Une légende tragique des amours contrariées de Qays et Layla, deux enfants du désert d’Arabie. Lorsque le destin s’oppose à leur union, Qays, fou de douleur, se retire dans le désert parmi les bêtes sauvages, chantant son amour à tous les vents... Recevant le surnom de Majnûn – « le fou » en arabe, ce dernier symbolise la passion amoureuse qui ne s’accomplit que dans l’anéantissement.
Majnoun Layla, les Roméo et Juliette de la littérature arabe, c’est l'histoire mythique de ces grands amoureux de la Perse de Babylone a traversé les siècles et les contrées pour se perdre dans le désert. Au-delà d'une passion hors du commun, de la pureté des sentiments, il s'agit en filigrane, de décrire l'amour de Dieu. Majnoun Layla dans le soufisme, c'est avant tout le passage de l'amour de l'humain vers l'amour divin.
« MAJNÛN, le fou de Layla ». Un spectacle de célébration de l’Amour à ne pas rater ! Trois dates à retenir dans vos agendas : Le 2 novembre à Marrakech, le 3 novembre à Casablanca, et le 5 novembre à Rabat.
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